Unenouvelle Convention Collective entre en vigueur le 1er avril pour la production agricole et les Cuma. L’ensemble des employeurs est dans l’obligation de calculer le nouveau coefficient pour chacun de ses salariés. Il reste de la place pour la formation du 3 mars prochain. Une nouvelle grille sera alors applicable. Plus de détails ici
LaConvention Collective Nationale Production Agricole et Cuma (CCN PA/Cuma en pièce jointe) a été signée le 15 septembre 2020. Comment ça se passait jusqu’à aujourd’hui ? Jusqu’à présent, les relations entre employeurs et salariés étaient régies par les dispositions des Conventions Collectives Départementales (CCD). Ainsi
Deuxnouvelles conventions collectives en 2021 La convention collective nationale pour la production agricole et les CUMA Conformément à l’arrêté du 2 décembre 2020 publié au JORF n° 0009 du 10 janvier 2021, à partir du 1 er avril 2021, tous les employeurs et les salariés de la production agricole et des CUMA seront couverts
Lesrésumés des conventions collectives sectorielles en Tunisie sont présentés avec les dernières mises à jour de la loi de promulgation et des tableaux indicatifs des salaires. SECTEUR DE L’INDUSTRIE DE BOIS,LIEGE,AMEUBLEMENT . Primes et indemnités servies mensuellement. Indemnité de transport. 82.765D /mois à
Acompter du 1er avril 2021 la convention collective nationale agricole signée le 15 septembre 2020 s’appliquera de manière obligatoire dans les exploitations agricoles et les CUMA. Mais les conventions
Assembléegénérale de la FR CUMA Nouvelle Aquitaine L’AG du réseau Cuma Nouvelle Aquitaine s’est tenue le jeudi 30 juin. Ce rendez-vous est l'occasion de faire le point sur les actions de 2021 et les
Le1 er avril 2021, la convention nationale de la production agricole et CUMA est entrée en vigueur. Cette convention nationale s’applique aux entreprises viticoles de Côte d’Or et plus spécifiquement à la SAS DOMAINE CAPITAIN GAGNEROT, et ne laisse subsister les conventions territoriales que sur quelques dispositions
Lanouvelle Convention Collective Nationale de la Production Agricole et des CUMA est entrée en vigueur le 1er avril dernier. A ce jour, tous les salariés permanents des CUMA et GE accompagnés par le Fédération des CUMA 640 sont classés dans la nouvelle grille de classification de cette nouvelle Convention Collective Nationale. Ce travail a été fait
Conventioncollective nationale de la production agricole et CUMA du 15 septembre 2020 Préambule Article En vigueur étendu Conformément aux exigences légales et conventionnelles, et particulièrement en application de l'accord d'objectifs du 15 novembre 2016 sur la restructuration de la négociation collective de l'interbranche agricole, les
Aprèsavoir régi le quotidien des travailleurs depuis mai 2020, le « protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise » a cessé de s’appliquer à compter du 14 mars 2022, ainsi que le confirme le site du ministère du Travail.Pour lui succéder, des mesures sanitaires allégées sont listées dans les deux
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Sabot Dès 2021, les exploitations agricoles qui embauchent des salariés devront appliquer partout en France une seule et même convention collective celle dite " de la production agricole et des Cuma ", signée entre la FNSEA, la FNCuma et les organisations syndicales de salariés CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO. Elle concerne les exploitations de culture et d'élevage ; les établissements de toute nature dirigés par l'exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement, de la commercialisation de produits agricoles dans le prolongement de l'acte de production ; les structures d'accueil touristique en lien direct avec l'exploitation ; les coopératives d'utilisation du matériel agricole. Elle s'applique également aux établissements de pisciculture. A la veille de sa mise en application, voici les réponses aux principales questions, avec Pascal Servier, président de la commission emploi formation à la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes et Luc Pierron, membre de cette commission, qui a participé au groupe de travail FNSEA sur le sujet. Pourquoi une convention collective nationale ? " C'était une volonté des gouvernements successifs de restructurer le paysage conventionnel et de diminuer le nombre de conventions collectives dans tous les secteurs d'activité ", rappelle Pascal Servier. En France, il existait plus de 140 conventions collectives applicables aux entreprises agricoles, souvent établies à l'échelle des départements. " Cette multitude d'accords territoriaux n'était peut-être plus en cohérence avec le terrain. Certains accords jouaient d'une histoire longue, autour d'évènements qui ont amené les négociateurs à ces solutions mais qui aujourd'hui n'étaient pas à la hauteur des enjeux pour notre agriculture ", poursuit le président de la commission emploi formation à la FRSEA Aura. " Cette convention clarifie aussi un certain nombre de choses car aujourd'hui l'agriculture ne se discute plus seulement par département ou par filière. Nous avions besoin de cette harmonisation pour que les employeurs sur les territoires aient le même langage et qu'ils aient la lisibilité nécessaire sur les emplois qu'ils définiront demain ", indique Pascal Servier. Qu'est ce qui change dès l'entrée en application de la convention nationale ? Le principal changement, c'est la mise en place d'une grille de classification des emplois et d'une grille de salaires nationales. Celles-ci s'appliqueront aux nouveaux salariés dans l'entreprise, mais aussi à ceux déjà en poste. " Jusqu'à présent, les salaires sur nos exploitations étaient établis à partir de niveaux et d'échelons. Désormais nous allons fonctionner par palier, avec une classification des emplois basée sur les compétences et donc des critères qui vont nous permettre de classer ces compétences ", précise Luc Pierron. En quoi consiste la classification des emplois ? " Les employeurs qui ont participé aux groupes de travail de la FNSEA ont pu définir collectivement des critères qui sont universels la technicité, l'autonomie, la responsabilité, le management et le relationnel ", explique Luc Pierron. A chacun de ces critères correspondent, dans la convention collective, des degrés et des points qui vont permettre de déterminer le coefficient de l'emploi occupé par le salarié et son niveau de rémunération. C'est donc l'étape la plus importante à laquelle les employeurs doivent s'attacher dès à présent établir la classification des différents emplois sur l'exploitation selon ces nouveaux critères. Luc Pierron invite les exploitants à saisir l'opportunité offerte par cette classification. " Elle va permettre de faire un point sur toutes les compétences dont nous avons besoin sur nos exploitations. Une fois que nous aurons réalisé ce travail de classification, les choses seront plus simples, notamment quand il s'agira de remplacer, d'accueillir une nouvelle personne sur le poste ", estime-t-il. Il recommande également de classifier les emplois sur la base des missions les plus courantes, celles que le poste exige de manière régulière, pas sur des tâches ponctuelles ou exceptionnelles. Quelles conséquences aura cette classification ? Une fois la classification de l'emploi réalisée, elle permettra d'obtenir le coefficient de l'emploi et de déterminer à quel palier établir le salaire minimum pour un poste donné. Les salariés déjà en poste devront donc faire l'objet d'un repositionnement dans la grille nationale de classification. Il n'y aura en effet pas de concordance entre les anciennes grilles départementales et la grille nationale. Si le nouveau classement devait conduire à une rémunération horaire inférieure, le salarié conservera le bénéfice de sa rémunération actuelle. " L'objectif de cette nouvelle convention, c'est vraiment de valoriser les compétences requises par l'emploi valoriser la personne mais au travers du poste qu'elle occupe et favoriser son évolution professionnelle ", explique Luc Pierron. Que deviennent les conventions collectives locales ? On n'en compte pas moins de douze en Auvergne Rhône-Alpes2 s'appliquant soit à l'échelon départemental, soit à l'échelon Rhône-Alpes pour les cadres. Dès son entrée en application, c'est la convention collective nationale qui prend le pas sur les accords territoriaux. Elle devient alors la référence en matière de classification des emplois et de grille de salaire. " Pour le reste, les accords locaux continuent de s'appliquer s'ils sont plus favorables pour le salarié ", souligne Luc Pierron. Et après ? " Demain la discussion va s'ouvrir pour savoir si nous devons maintenir, améliorer ou modifier toutes ces lignes. L'enjeu, c'est de donner une cohérence par rapport à l'exigence des métiers et aussi par rapport à la vision que les salariés ont du travail dans lequel ils évoluent. Il y aura peut-être aussi des questionnements sur des spécificités dans certaines filières ", reconnaît Pascal Servier. Mais il conclut "L'avantage de cette convention nationale, c'est qu'elle nous ouvre un nouveau champ de discussion avec les organisations syndicales de salariés. Cela ne peut qu'être bénéfique pour aller vers une réelle adaptation aux besoins des différents métiers en agriculture ". Vers qui se tourner pour être accompagné dans ses démarches ? " Les employeurs peuvent se tourner dès maintenant vers leur fédération départementale ou leurs représentants employeurs pour prendre connaissance et ne pas être surpris par la mise en application de cette convention collective ", conseille Pascal Servier. Luc Pierron se veut également rassurant " Tout changement est perturbant bien sûr. Mais les employeurs seront aidés et il y aura un temps d'adaptation ".1 La convention collective nationale de la production agricole et des Cuma entrera en application au premier jour du trimestre civil suivant la publication de son arrêté d'extension au Journal Officiel. Soit le 1er janvier si celui-ci est publié au plus tard le 31 décembre 2020 ou à compter du 1er avril si la publication est postérieure. 2 En Franche-Comté, il existe un accord régional unique qui s'applique aux exploitations agricoles, Cuma et entreprises de travaux agricoles et forestiers. En Saône-et-Loire, un accord départemental concerne les exploitations agricoles.
Actuellement, les conditions de travail des salariés de la production agricole et des Cuma coopératives d’utilisation de matériel agricole relèvent d’accords territoriaux conventions collectives départementales ou régionales et d’accords professionnels. À compter du 1er avril 2021, tous ces salariés se verront appliquer une convention collective nationale, permettant en particulier une harmonisation de leur classification et des salaires minima. Qui est concerné ? Cette nouvelle convention collective nationale s’adresse, sur l’ensemble du territoire français - aux entreprises et exploitations ayant une activité de culture ou d’élevage ;- aux établissements dirigés par un exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles lorsque ces activités constituent le prolongement de l’acte de production ;- aux structures d’accueil touristique, notamment d’hébergement et de restauration ;- aux établissements de pisciculture et à la pêche à pied professionnelle ;- aux Cuma. Dès lors, elle ne s’applique pas aux entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers, aux centres équestres, aux entraîneurs de chevaux de course, aux champs de courses, aux parcs zoologiques et aux établissements de conchyliculture. Que contient-elle ? La convention contient plusieurs avancées sociales s’agissant notamment du travail du nuit, du temps de déplacement ou encore des indemnités de départ à la retraite. Mais son apport majeur est l’instauration de grilles de classification des emplois et de salaires minima. Une classification établie sur la base de 5 critères la technicité, l’autonomie, la responsabilité, le management et le relationnel. Et pour aider les employeurs à s’y retrouver, plusieurs outils outil de classification, pack pédagogique… sont mis à leur disposition sur le site En complément pour connaître les dispositions des accords territoriaux et professionnels qui continuent à s’appliquer, les employeurs peuvent solliciter leur Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles FDSEA. Arrêté du 2 décembre 2020, JO du 10 janvier 2021 Convention collective nationale Production agricole/Cuma, 15 septembre 2020
Convention collective nationale IDCC 7024Production agricole et CUMA
Publié le 12 octobre 2020 Mis à jour le 21 décembre 2020 à 2356 Les heures de travail exceptionnellement effectuées le soir font l'objet de majorations dans la nouvelle convention collective des salariés de la production agricole et des cuma. Crédit photo Deutz-Fahr Une convention collective unique pour les salariés des cuma et de la production agricole l’effort mérite d’être salué! Que va changer ce document, tout juste signé, pour les employeurs et les salariés? Une convention collective unique pour la production agricole et les cuma voici ce que viennent de signer cinq organisation syndicales, la Fnsea et la Fédération nationale des cuma. Ce document a permis à chaque partie de prouver qu’elle était force de proposition dans son domaine. Cette négociation a aussi été l’occasion de remettre sur la table de négociation un certains nombre de sujets concrets à la fois pour les employeurs et les salariés, avec l’objectif de coller aux réalités du terrain, de rendre les conditions de travail plus attractives et de simplifier la tâche aux employeurs. A quoi sert une convention collective? Il s’agit d’un document qui permet de fixer les règles applicables aux relations entre employeurs et salariés dans un domaine professionnel. Chaque thème est négocié par des représentants des organisation salariales et patronales. Pour les salariés Plusieurs avancées notables ont vu le jour pour les salariés agricoles et des cuma La classification des emplois, et les salaires minimaux qui vont avec, ont constitué un “gros morceau” pour les négociateurs. L’entrée en vigueur de cette nouvelle classification n’entraînera pas de baisse de rémunération pour les salariés de cuma, qui sont en général payés au-dessus de ces salaires minimaux. Les heures de travail exceptionnellement effectuées le soir à différencier du travail de nuit sont désormais être majorées de 25%, soit en salaire, soit en temps de repos. A l’employeur de définir à partir de quelle heure se déclencheront ces heures par accord d’entreprise soit 21h, soit 22h. Cette majoration ne se cumule pas avec le dispositif des heures supplémentaires par exemple +25% pour les HS et +25% pour ces heures exceptionnellement effectuées de nuit. Un accord séparé signé par une majorité d’organisations syndicales, CFDT, CFTC et CGC prévoit la mise en place d’un système de retraite supplémentaire pour les non-cadres, “un étage supplémentaire” de retraite, résume Barbara Tiriou*. Lequel sera financé par une augmentation de cotisations de 1% à partir de juillet 2021, répartie à moitié-moitié entre le salarié et l’employeur, à condition que le salarié concerné ait au moins un an d’ancienneté. Les indemnités de fin de carrière pour départ à la retraites ont également été harmonisées. Pour les salariés non-cadres, elles sont fixées à 1 mois de salaire pour entre 10 et 20 ans d’ancienneté dans la dernière entreprise 2 mois de salaire pour entre 20 et 30 ans d’ancienneté dans la dernière entreprise 3 mois de salaire au-delà de 30 ans d’ancienneté dans la dernière entreprise Pour les techniciens, agents de maîtrise et cadres, elles sont fixées à 1,5 mois de salaire pour entre 10 et 20 ans d’ancienneté dans la dernière entreprise 3 mois de salaire pour entre 20 et 30 ans d’ancienneté dans la dernière entreprise 4 mois de salaire au-delà de 30 ans d’ancienneté dans la dernière entreprise Pour les employeurs Pour les employeurs de salariés agricoles et de salariés de cuma, il va dans un premier temps falloir se procurer le document, disponible sur ce lien Convention collective nationale de la production agricole et des cuma Ils peuvent aussi pour cela contacter leur fédération de cuma de proximité. Il devront ensuite mettre cette Convention à disposition de leurs salariés et éventuellement organiser une réunion à ce sujet, ne serait-ce que pour les informer de ce changement. Dès janvier 2021, il faudra que les employeurs inscrivent le nom de la nouvelle convention collective sur les bulletins de salaire du mois la Convention collective nationale de la production agricole et des cuma. Ceux dont les salariés effectuent à certaines époques de l’année des heures de travail exceptionnelles la nuit, devront en priorité négocier un accord collectif, soit d’entreprise* directement avec leurs salariés s’il n’y a pas de représentant syndical soit se référer à leur convention collective de territoire. Ce, notamment pour fixer quelles plages horaires sont concernées soit 21h-6h, soit 22h-7h et mettre en place les seuils de déclenchement des majoration de ces heures à partir de 21 ou 22h, +25% en repos ou en salaire. Le nouvel accord harmonise aussi les indemnités de fin de carrière pour départ à la retraites, et un accord séparé a abouti/devrait aboutir à une légère augmentation de cotisation réparties à 50%/50% destinée à fournir aux salariés non-cadres un “étage” supplémentaire de retraite supplémentaire voir paragraphe ci-dessus. Attention à l’articulation entre les textes Un point important les conventions collectives territoriales et sectorielles ne disparaissent pas. L’articulation entre ces documents reste à définir, mais, souligne Barbara Tiriou* “sur les thématiques non-évoquées dans la convention nationale, les conventions territoriales continuent de s’appliquer.” Et sur des thématiques comparables, le principe de faveur pour le salarié l’emporte. Cela signifie que, si un thème est évoqué à la fois dans la convention collective nationale et dans une convention territoriale, et que par exemple cette dernière est plus favorable au salarié, c’est cette dernière qui prend le dessus sur la convention nationale. *Barbara Tiriou, du service juridique de la Fncuma, a appuyé la délégation politique de la Fncuma durant toute la durée de la négociation de cette nouvelle Convention collective nationale de la production agricole et des cuma **En fonction de la demande du réseau des cuma, la Fédération nationale des cuma élabore actuellement un accord d’entreprise “type” à adapter bien sûr qui reprendrait les dispositions les plus fréquentes et utiles dans les cuma, de manière à amorcer l’éventuelle négociation. A lire également Les primes permettent-elles de motiver les salariés?
convention collective nationale de la production agricole et des cuma