Lespremières scènes de Sleepy Hollow (1999) semblent sorties d'un musée de l'imagerie fantastique envahi par la poussière. Pourtant elles impressionnent, soutenues qu'elles sont par
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TimBurton revient ensuite au cinéma et à ses thèmes favoris, conte gothique, atmosphère embrumée et humour noir pour Sleepy Hollow (1999) avec Johnny Depp, puis assume la nouvelle adaptation
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Cefilm est inspiré d'un poème écrit dans les années 1980 par Tim Burton alors qu'il était animateur dans les studios Disney. Le film a été réalisé à partir de « poupées » ayant pour modèle les dessins de Burton. Sleepy Hollow (La Légende du Cavalier sans Tête) Ce film a été réalisé par Tim Burton en 1999. Il s’agit d
Dissertation: Tim Burton. Recherche parmi 274 000+ dissertations. Par RachelSa • 16 Février 2014 • 365 Mots (2 Pages) • 780 Vues. Page 1 sur 2. Tim Burton. Timothy Walter Burton, dit Tim Burton, est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 25 août 1958 à Burbank en Californie. Maître du fantastique fortement
Filmde Tim Burton Aventure, fantastique et Épouvante-horreur 1 h 45 min 19 novembre 1999 En quinze jours, trois personnes ont été retrouvées décapitées dans le bourg de Sleepy Hollow. L'inspecteur Ichabod Crane y est envoyé pour retrouver le meurtrier. Ajouter cette vidéo à mon blog. Mon avis 9/10 Quel conteur ce Tim Burton tout de même, ce Sleepy
EvaGreen: "Tim Burton et moi" Au final, lorsqu'on vous demande de dessiner un visage à la Tim Burton, il y a de fortes chances que les yeux en avalent la moitié. Tout comme la main, l'œil est
En1999, Tim Burton ressuscitait la Hammer avec Sleepy Hollow, un film réalisé dans la tradition du studio et qui constituait aussi un formidable hommage. Le scénariste Andrew Kevin Walker, que l’on connaissait jusqu’alors pour son script de Seven , revient au genre puisque c’est encore à lui que l’on doit l’écriture de Wolfman , remake du classique (éponyme) réalisé en
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Le deal à ne pas rater -20% sur les retours clients / produits d’occasions Amazon Warehouse Voir le deal Burtonmania Section principale Cave Corbeille Vestiges ancestraux AuteurMessageInvitéInvitéSujet Exposé sur Tim Burton Ven 19 Nov - 1018 Alors voilà, j'aimerais vraiment que vous m'aidiez chers fan de Tim Le 7 décembre prochain, je vais faire un exposé sur Tim Burton en histoire de l'art. Évidemment, le plus important dans mon exposé doit être ses dessins, croquis, aquarelle etc... J'ai d'ailleurs acheté ce livre est vraiment super =DMais voilà, 20 minutes d'exposé, c'est bien court pour tout raconter!! Je pensais à un plan de ce styleI Courte biographieII Ses œuvres plastiques en les raccordant à ses films bien sûrIII explication en détail d'un seul film les croquis ou autres qui lui sont ma première question c'est quelle œuvre choisir pour le III ? Et comment expliquer ses œuvres dans le grand II? Dois-je montrer des vidéos qui sont des extraits de film à chaque fois? Ou bien je réserve la vidéo uniquement pour le grand III? Enfin voilà je suis un peu perdue, et votre aide me serait ultra précieuse. Merci à ceux qui se lanceront! =Bien à vous, Emily InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Ven 19 Nov - 1821 Hello Emily! =D C'est trop la grande classe que tu faces un exposé dessus! *o*Alors moi je te ppropose juste des propositions hein! ^_- que pour le III tu faces l'un de ses films complètement de son imagination comme Edward aux mains d'argent ou l'étrange Noël de Monsieur Jack ou Les Noces Funèbres ^_^ Mais je pense que l'œuvre vraiment mieux de notre cinéaste adoré c'est son premier enfin je crois que c'est son premier xD court métrage avec Vincent Maloy ^^ Comme ça tu pourras leur en parler et leur montrer le dit court-métrage! =D M'enfin c'est juste une idée xD c'est ce que je ferais ^^ . Après pour le II je sais pas trop où tu veux en venir "œuvre plastique" lol Mais je pense que d'autres donneront leurs avis du coup tu auras le choix =DBonne chance!!! *o*PS Dis nous comment ça ce sera passé! ^0^ InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Ven 19 Nov - 2017 Merci beaucoup Ichabod! c'est marrant j'ai posé la même question sur un autre forum et pour le III Timidou m'a cité les mêmes films et je lui ai justement dit que Vincent m'intéressait beaucoup ;Les oeuvres plastiques, ce sont les oeuvres genre les croquis, les aquarelles... C'est le centre de l'exposé. Le principal ce n'est pas les films bien que, évidemment, c'est indispensable d'en parler. InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Ven 19 Nov - 2044 Ah d'accord =D Dans ce côté là je ne peux pas trop te dire mais cite quelques œuvres dessinés comme je t'ai dit je ne sais pas vraiment ^^'Bonne chance encore =D InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Ven 19 Nov - 2109 Pas de soucis j'ai le livre ^^Merci encore InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Ven 19 Nov - 2149 Je peine à trouver des croquis de Tim pour Vincent Malloy. Pour tout dire, j'en trouve aucun. Donc si l'un de vous en trouve je prends Merci. Je posterai ici les avancées de mon exposé si vous voulez, comme ça vous pourrez critiquer ou juste profiter des info que je trouverai... InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Ven 19 Nov - 2332 Owii! *o* Montres nous comment avance ton exposé! =D* est intéressé *o* * InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Dim 21 Nov - 1409 = j'ai enfin trouvé des croquis de Vincent grâce à Emily =DPour l'instant j'ai juste trouvé des sites mais je n'ai pas commencer à écrire. Je vous ferai parvenir tout ça InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Dim 21 Nov - 1413 Yhea! =D Ca c'est classe *o* InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Lun 22 Nov - 1712 Voici le début de mon texte Tim Burton est un réalisateur américain à succès qui a su s’imposer grâce à son originalité et son univers délirant. Nous présenterons son univers en trois parties I Courte biographieII Explication de quelques unes de ses œuvresIII Explication plus approfondie du court métrage Vincent MalloyITim Burton est né en 1958 à Burbank en Californie. Cette ville semble trop banale et monotone aux yeux de Burton qui va choisir de s’intéresser au cinéma et à la télévision, notamment aux films d’horreur. Dès son enfance, il s’intéresse de même au dessin, en particulier à la bande sa ville de naissance se trouvent plusieurs studios dont Warner Columbia ou encore le studio Disney, où il commença sa carrière. Il travailla surtout sur deux Disney Rox et Rouky et Taram et le chaudron 1982 il créa son premier film d’animation Vincent Malloy qui représente tout à fait son univers. En 1988 il a déjà quitté le studio Disney et s’est lancé dans la réalisation d’un nouveau film Beetle Juice, comédie pleine d’humour et de délire macabre où il fait preuve d’une grande originalité et est ainsi considéré comme l’un des réalisateurs les plus inventifs de sa œuvres de Tim Burton ont poursuit leur chemin. Bien qu’étant imprégnées de son univers, elles sont de différents styles Dessins ou films d’animation, courts métrages, ou encore longs métrages… Et pendant que je lirai ça d'un ton expressif et naturel! hum x , voilà ce qu'il y aura s'afficher avec le rétro projecteurSpoiler InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Lun 22 Nov - 1833 Encore besoin de votre aide x dsl pour le double postJe travaille sur word. Comme je me sers d'un retro projecteur pour faire l'exposé, il faudrait que je le fasse comme un diapo où je puisse passer les pages quand bon me semble. Mais je n'y connais rien =/ Connaissez vous un logiciel?Merci encore pour votre aide. InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Lun 22 Nov - 1937 deuxième partie explication rapide de quelques oeuvresNous allons observer les croquis réalisés pour quatre films différents qui nous exposent l’évolution des travaux de Burton. Ces œuvres nous montrent que l’univers de l’artiste évolue avec son aux mains d’argent Edward ScissorhandsCe film a été réalisé par Tim Burton en 1990. Depuis son enfance, il avait l’idée d’un homme avec des ciseaux en guise de mains. Il décida donc de lui donner vie à travers ses dessins, puis à travers le film. On y observe un univers coloré du côté de la ville et des habitants qui y vivent, en opposition au monde d’Edward qui lui est Noël de Monsieur Jack The Nightmare Before ChristmasCe dessin d’animation a été réalisé par Henry Selick d'après un scénario original de Tim Burton en film est inspiré d'un poème écrit dans les années 1980 par Tim Burton alors qu'il était animateur dans les studios film a été réalisé à partir de poupées » ayant pour modèle les dessins de Hollow La Légende du Cavalier sans TêteCe film a été réalisé par Tim Burton en 1999. Il s’agit d’une adaptation de la nouvelle de Washington Irving intitulée La Légende de Sleepy Hollow. L’ambiance de ce film est très sombre et lugubre. Il est presque en noir et blanc. Cependant, on remarque tout de même quelques couleurs, notamment le rouge qui est assez dominant. Les couleurs s’éclaircissent totalement à la fin du film, lors du dénouement. Alice au Pays des Merveilles Alice in WonderlandCe film en 3 dimensions a été réalisé par Tim Burton dans les studios Disney en 2010. On remarque ainsi que l’artiste n’hésite pas à suivre les nouvelles technologies afin de rendre ses œuvres encore plus puissantes à l’écran. Cette fois-ci, l’image est beaucoup plus colorée. Un mélange entre l’univers de Burton et de pas à critiquer. InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Jeu 9 Déc - 1048 Mon exposé s'est plutôt bien passé. Je le posterai ici si ça intéresse quelqu'un L'EcrivainAutorité SuprêmeMessages 520Date d'inscription 01/04/2010Age 26Feuille de personnagePoints de folie 0Démence 1/7Expérience 0/1000Sujet Re Exposé sur Tim Burton Jeu 9 Déc - 1103 Personnellement ça m'intéresse InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Jeu 9 Déc - 1712 Owi poste le donc! !!! super d'avoir mit Alice 8D /zbammm InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Lun 27 Déc - 1757 Ah je vois que ça intéresse des gens =D Ezio=EmilyJe vous poste tout ça. Bien sur il y avait des images et croquis de Burton est un réalisateur américain à succès qui a su s’imposer grâce à son originalité et son univers délirant. Nous présenterons son univers en trois parties I Courte biographieII Explication de quelques unes de ses œuvresIII Explication plus approfondie du court métrage Vincent MalloyITim Burton est né en 1958 à Burbank en Californie. Cette ville semble trop banale et monotone aux yeux de Burton qui va choisir de s’intéresser au cinéma et à la télévision, notamment aux films d’horreur. Dès son enfance, il s’intéresse de même au dessin, en particulier à la bande sa ville de naissance se trouvent plusieurs studios dont Warner Columbia ou encore le studio Disney, où il commença sa carrière. Il travailla surtout sur deux Disney Rox et Rouky et Taram et le chaudron 1982 il créa son premier film d’animation Vincent Malloy qui représente tout à fait son univers. En 1988 il a déjà quitté le studio Disney et s’est lancé dans la réalisation d’un nouveau film Beetle Juice, comédie pleine d’humour et de délire macabre où il fait preuve d’une grande originalité et est ainsi considéré comme l’un des réalisateurs les plus inventifs de sa œuvres de Tim Burton ont poursuit leur chemin. Bien qu’étant imprégnées de son univers, elles sont de différents styles Dessins ou films d’animation, courts métrages, ou encore longs métrages… Deuxième partie, rapide présentation des oeuvres bien sur ya plusieurs croquis et autres que je t'envoie pas pour chaque filmNous allons observer les croquis réalisés pour quatre films différents qui nous exposent l’évolution des travaux de Burton. Ces œuvres nous montrent que l’univers de l’artiste évolue avec son aux mains d’argent Edward ScissorhandsCe film a été réalisé par Tim Burton en 1990. Depuis son enfance, il avait l’idée d’un homme avec des ciseaux en guise de mains. Il décida donc de lui donner vie à travers ses dessins, puis à travers le film. On y observe un univers coloré du côté de la ville et des habitants qui y vivent, en opposition au monde d’Edward qui lui est Noël de Monsieur Jack The Nightmare Before ChristmasCe dessin d’animation a été réalisé par Henry Selick d'après un scénario original de Tim Burton en film est inspiré d'un poème écrit dans les années 1980 par Tim Burton alors qu'il était animateur dans les studios film a été réalisé à partir de poupées » ayant pour modèle les dessins de Hollow La Légende du Cavalier sans TêteCe film a été réalisé par Tim Burton en 1999. Il s’agit d’une adaptation de la nouvelle de Washington Irving intitulée La Légende de Sleepy Hollow. L’ambiance de ce film est très sombre et lugubre. Il est presque en noir et blanc. Cependant, on remarque tout de même quelques couleurs, notamment le rouge qui est assez dominant. Les couleurs s’éclaircissent totalement à la fin du film, lors du dénouement. Alice au Pays des Merveilles Alice in WonderlandCe film en 3 dimensions a été réalisé par Tim Burton dans les studios Disney en 2010. On remarque ainsi que l’artiste n’hésite pas à suivre les nouvelles technologies afin de rendre ses œuvres encore plus puissantes à l’écran. Cette fois-ci, l’image est beaucoup plus colorée. Un mélange entre l’univers de Burton et de je leur ai montré le court métrage de Vincent Malloy. Et je l'ai expliqué. Je vais essayer de retrouver l'explication InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Lun 24 Jan - 2217 Merci beaucoup en tout cas j'adore le contenu de ton exposé, j'espere que tout c'est bien passé pour toi désolé je suis un peu à la ramasse, si j'étais revenu plutôt sur le site j'aurais pu t'aider ^^ InvitéInvitéSujet Re Exposé sur Tim Burton Mar 25 Jan - 1100 Et ce n'est que maintenant que je vais dire que...j'avais un bouquin rempli d'interview de Tim Burton sur tous ses films un à un, c'est idiot -' si j'avais visité ce sujet avant. Cela dit je vois que tu t'en es très bien sorti, la biographie est sympa et j'aime le côté très objectif. Pour une fois on ne se noie pas dans le "pauvre petit garçon taciturne qui n'avait pas d'ami". Pour un exposé de ce genre c'est cool. Tu as bien sélectionné les oeuvres, Edward et Nightmare before christmas sont les deux incontournables, Sleepy Hollow ça boucle tout et puis Alice en temps que petit dernier. Finir avec Vincent était une très bonne idée. Joli plan, simple mais efficace, j'espère que ça a plu. Contenu sponsoriséSujet Re Exposé sur Tim Burton Exposé sur Tim Burton Page 1 sur 1 Sujets similaires» Exposition Tim Burton » Concours Tim Burton» ~Un nouveau film de Tim Burton~» Films au cinema Pas forcément Tim Burton» Convention Spéciale Tim Burton 2011Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumBurtonmania Section principale Cave Corbeille Vestiges ancestrauxSauter vers
Tim Burton Tim Burton en 2012. Nom Tim Burton Date de naissance 25 août 1958 Lieu de naissance Burbank, Californie Nationalité Américain Profession ProducteurRéalisateurScénariste Modifier voir modèle • modifier Timothy William Burton, couramment appelé Tim Burton, est un réalisateur, producteur et scénariste américain né le 25 août 1958 dans la ville de Burbank, en Californie. Il a réalisé de nombreux films. Souvent, il aborde le thème de la mort dans une atmosphère macabre mais empreinte d'humour. Cependant, dans ses films, la mort n'est pas toujours une chose triste. Nombreux sont ceux qui apprécient ses films pour leur beauté et leur poésie. Ils mettent la plupart du temps en scène un individu excentrique, mis de côté par d'autres personnes normales ». Biographie[modifier modifier le wikicode] Après avoir étudié au California Institute of Arts », Tim Burton est engagé en 1979 comme dessinateur par les studios Disney. Mais l'univers de Disney étant très éloigné de son propre univers, il les quitte en 1984. Pendant cette période, il réalise plusieurs courts métrages. Il tourne ensuite son premier long métrage en 1985 ; son second film, Beetlejuice, rencontre un grand succès en 1988. Depuis, il a notamment réalisé Batman, Edward aux mains d'argent, Mars Attacks!, La Planète des singes, Charlie et la Chocolaterie, Alice au pays des merveilles et bien d'autres films. Tim Burton est influencé par l'écrivain Edgar Allan Poe dont il est un grand admirateur. Son acteur fétiche » est Johnny Depp ils ont tourné huit films ensemble ; l'actrice Helena Bonham Carter son ancienne compagne avec laquelle il a eu deux enfants a aussi joué dans plusieurs de ses films. Johnny Depp. Helena Bonham Carter. Filmographie[modifier modifier le wikicode] 1985 Pee-Wee Big Aventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains d'argent Edward Scissorhands 1992 Batman Le Défi Batman Returns 1993 L'Étrange Noël de monsieur Jack uniquement comme scénariste et producteur 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow La Légende du cavalier sans tête 2001 La Planète des singes Planet of the Apes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie Charlie and the Chocolate Factory 2005 Les Noces funèbres Corpse Bride 2008 Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street The Demon Barber of Fleet Street 2010 Alice au pays des merveilles Alice in Wonderland 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes 2016 Miss Peregrine et les Enfants particuliers film 2019 Dumbo Liens externes[modifier modifier le wikicode] Filmographie détaillée et images Exposition Tim Burton à la Cinémathèque française en 2012. Site officiel Source cette page a été partiellement adaptée de la page Tim Burton de Wikipédia.
Vogue revient sur certains des meilleurs films de ce conteur fantastique qu’est Tim Burton, qui joue avec les frontières du macabre et de l’étrange pour raconter des histoires humaines souvent pleines d’empathie. 1988Alec Baldwin, Geena Davis, Michael Keaton et Winona Ryder dans l’un de ses premiers rôles sont réunis dans cette comédie horrifique culte bourrée d’humour noir, dans laquelle un couple de fantômes récemment décédé dans un accident de voiture embauche un bio-exorciste » extravagant pour tenter de faire fuir les nouveaux propriétaires de leur ancienne maison. Intervient alors Beetlejuice, incarné par un Michael Keaton délirant, devenu personnage culte. Une hybridation d’horreur, de comédie et de fantastique parfaitement bien Archives du 7eme Art / Photo12Batman 1989De toutes les adaptations cinématographiques de l’homme chauve-souris, le premier Batman réalisé par Tim Burton en 1989 est peut-être le plus culte. Michael Keaton, Kim Basinger et un Jack Nicholson au meilleur de sa forme, inoubliable dans le rôle d’un Joker sadique qui détruit une galerie d’art sur une musique de Prince, dans une représentation de Gotham à la fois sombre et pop, parfait mélange entre l’univers cinématographique de Tim Burton et celui des comics COLLECTION CHRISTOPHEL © Warner Bros, / The Guber Peters CompanyEdward aux mains d’argent 1990Dans cette fable gothique mi-comique mi-dramatique, Johnny Depp incarne Edward, un homme créé de toutes pièces par un inventeur qui l’a laissé inachevé, de longs ciseaux à la place des doigts. Recueilli par une mère de famille, il tombe amoureux de sa fille Kim, incarnée par Winona Ryder, et s’attire peu à peu les foudres de la petite banlieue idéale où il s’est installé. Touchant, déconcertant, drôle et profondément humain, Edward aux mains d’argent est l’un des films les plus personnels de Tim Burton, un conte d’une grande poésie qui, à l’époque, a révélé au public le talent de Johnny aux mains d'argent Collection Christophel © Twentieth Century Fox Film CorporationMars Attacks 1996Les Martiens envahissent la Terre dans cette comédie délirante où se croisent toutes les célébrités des petits et grands écrans de l’époque Jack Nicholson, Pierce Brosnan, Glenn Close, Tom Jones, Annette Benning, Natalie Portman, Christina Applegate, Danny DeVito… tous contribuent à cette parodie démente des films de science-fiction des années 1950 qu’affectionne particulièrement Tim Burton, devenue culte pour ses Martiens aux crâne rose et yeux exorbités allergiques au yodel. Attacks Warner Bros. Pictures/Sunset Boulevard/Corbis via Getty ImagesSleepy Hollow 1999On oublie souvent La légende du cavalier sans tête, librement adaptée par Tim Burton en 1999 d’après une nouvelle de Washington Irving. Johnny Depp y joue un inspecteur de police chargé d’enquêter sur une série de meurtres commis par un mystérieux cavalier sans tête dans le village de Sleepy Hollow, remarquablement incarné par un Christopher Walken plus effrayant que jamais. En grand amateur des films d’horreur de la société de production Hammer, Tim Burton s’en inspire pour mettre au point ce qui fut son premier film d’épouvante, une réflexion sur la vie et la raison humaine teintée de macabre, esthétiquement Hollow Paramount Pictures/Corbis via Getty ImagesL’étrange Noël de Monsieur Jack 1993Il reste peut-être le film le plus culte sur lequel ait travaillé Tim Burton à ce jour. Occupé par le tournage de Batman le défi, il confie à Henry Selick la réalisation de cette adaptation d’un conte rédigé lorsqu’il travaillait pour les studios Disney. Il met en scène Jack Skellington, un épouvantail fatigué de jouer des tours maléfiques dans le monde d’Halloween. Lorsqu’il découvre l’univers enchanté de Noël, il décide d’en prendre part, capture le Père Noël et sème, malgré lui, la terreur au pays des neiges. Un personnage cultissime, maintes fois détourné, indissociable de l’univers de Tim Burton, maléfique malgré lui et plein de bon coeur.
Tim Burton Le troubadour, conteur et créateur d’univers Johnny Depp définit Tim Burton comme un artiste, un génie, un excentrique, un fou, et ami brillant, courageux, drôle jusqu’à l’hystérie, loyal, non conformiste et franc du collier.» Ce qu’il possède en lui, c’est un don peu commun. Dire de lui que c’est un réalisateur ne suffit pas. Le titre exceptionnel de génie » lui sied mieux, car il n’excelle pas seulement dans le cinéma mais aussi dans le dessin, dans la photographie, dans le domaine des idées, de la pensée, de la perspicacité. » En effet, Tim Burton est un Personnage, un Auteur, un toon en lui-même. Cette manière d’être à la fois fou et hypersensible, furieux et mélancolique, macabre et vivant, sombre et enfantin, d’ être présent par absence ou absent par présence », Tim Burton la porte sur son visage pâle, dans sa chevelure en bataille, son élocution hasardeuse, ses gestes mal assurés, son goût pour les tenues noires ou blanches, et ses yeux écarquillés, toujours curieux, cachés derrière d’énormes lunettes bleues ou jaunes. Son cinéma transpire sa personnalité et parle bien mieux de lui que l’homme lui-même. Donnant le sentiment pérenne de sortir d’une soirée de débauche, Tim Burton est l’un des rares réalisateurs de la planète à avoir le statut de rock star, à pouvoir concilier tous les publics, des adolescents à la critique, des movies fans aux artistes les plus conceptuels. Mais qui aurait pu prédire que le jeune dessinateur de chez Disney allait devenir un réalisateur majeur, ancré dans la culture pop américaine pour son univers baroque et gothique ? Premiers pas au cinéma la période Disney Aîné des deux fils de Jean et Bill Burton, Timothy Walter Burton, dit Tim, naît en 1958 à Burbank, dans la banlieue de Los Angeles. C’est dans ce cadre à priori idyllique, parfaite représentation de l’American Way of Life décrit dans les films de Spielberg, que le jeune homme développe sa future vision morose de la banlieue américaine. Le jeune Tim se sent mal dans sa peau et passe l’essentiel de son enfance en solitaire, éprouvant des difficultés autant à la maison qu’à l’école. Quand je tombe sur une photo de moi enfant, je ne vois que mes dents… Elles étaient énormes, démesurées, elles avaient grandi trop vite et le reste du corps n’a récupéré son retard que des années plus tard. Je ressemblais à un cheval, ça a duré pendant quinze ans, et à l’époque ça me rendait effroyablement triste. Mais ces dents honteuses et ma timidité maladive, m’isolant comme un forcené, m’ont transformé en ce que je suis.» A l’école, j’étais un cancre. Dès qu’on voulait m’inculquer quelque chose, je faisais la sourde oreille. Par pure réaction. Je ne sais pas d’où ça vient. Je me protège certainement. A l’école, je ne retenais rien. Tout ce qui m’en reste, ce sont les noms de certains nuages.» Au soleil de la Californie, le jeune Tim préfère les salles obscures et la télé, où il voit et revoit les films de monstres comme Godzilla d’Inoshiro Honda, Frankenstein de James Whales, King Kong de Merian Caldwell Cooper, The Creature from the Black Lagoon de Jack Arnold, Dracula de Tod Browning, et les films de la Hammer… Il découvre Vincent Price et l’excentricité du réalisateur Ed Wood. Il apprécie les livres pour enfants du Dr Seuss, dont le célèbre The Cat In The Hat et The Grinch That Stole Christmas, dont il s’est inspiré pour créer The Nightmare Before Christmas L’Étrange Noël de monsieur Jack. Des histoires simples en apparence, mais d’une grande complexité symbolique. Il dévore également les contes pour enfants, son favori restant La Belle et la Bête le conte, surtout pas la version Disney!. Le jeune Tim se distingue très tôt par son originalité et son goût pour les plaisanteries à tendance macabres, ce qui lui vaut parfois des ennuis. Il se révèle également très doué pour le dessin, qui représente pour lui autant un échappatoire du monde réel qu’un langage à part entière. Une passion qui ne quittera plus. Je ne parle pas beaucoup, ni très bien. Dessiner a été un moyen de m’exprimer sans parler. Transformer ses émotions en création est important pour tout le monde.» Une passion qui se double d’un goût prononcé pour la réalisation cinématographique. Doté d’une caméra Super 8, il réalise avec quelques amis de petits court métrages, mêlant souvent animation en stop-motion et prises de vues réelles. En 1976, alors âgé de 18 ans, Tim est repéré par des cadres de Disney et obtient une bourse pour intégrer CalArts California Institute of Arts, une école fondée par le studio pour constituer un “réservoir” de talents. Il passe à Calarts trois années difficiles, incapable d’intégrer les “codes” formatés, de supporter l’enseignement “militaire”, refusant de faire des concessions sur ses opinions artistiques et comprenant mal qu’on exige de lui d’être à la fois un artiste et un zombie œuvrant sans personnalité. Il faut être quelqu’un d’unique pour pouvoir faire coexister ces deux états dans un même cerveau.» Embauché par Disney, Burton ne parvient pas à dessiner ce que le studio désire. Son travail en tant qu’animateur sur Rox et Rouky se révélera laborieux. Je n’arrivais même pas à imiter le style Disney. Les miens [renards] ressemblaient à une route défoncée.… J’avais l’impression de subir le supplice de la goutte d’eau. … Je n’avais pas la force d’endurer cela, c’était au-dessus de mes forces.» Le manichéisme de Disney n’existe pas chez Tim Burton, qui préfère mettre en scène des personnages à la psychologie plus complexe, qui ne sont ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants. Après cette période difficile et un essai toujours infructueux en tant qu’artiste-concepteur sur Taram et le Chaudron Magique, il reçoit 60 000 $ pour réaliser en 1982, à partir du scénario qu’il a rédigé, son premier court-métrage 5 min 52 secondes, un petit bijou d’animation largement autobiographique et à la tonalité expressionniste, Vincent. Le film en stop-motion met en scène un enfant, Vincent Malloy, dont le rêve est d’être Vincent Price, acteur à la voix ténébreuse coutumier des films d’épouvante, et surtout idole de Tim Burton. Une voix off, celle de l’acteur lui-même, récite sur les images le poème écrit par Tim sur un ton proche des textes d’Edgar Allan Poe, et clôture le court-métrage sur une citation du poème Le corbeau. Disney est effrayé par la noirceur de ce court-métrage et le met au placard. Il ne sortira qu’en supplément dans le DVD édition spéciale de L’Étrange Noël de monsieur Jack en 1993. Malgré tout, Burton est choisi pour mettre en scène un court métrage un peu plus long, 29 minutes, son premier film avec des acteurs et des décors réels, Frankenweenie, un hommage aux films d’horreur des années 1930. Ce moyen-métrage est une variation du film Frankenstein où un enfant joue les apprentis sorciers en faisant ressusciter son chien Sparky, après que celui-ci se soit fait renverser par une voiture. Il dirige Shelley Duvall Shining et la toute jeune Sofia Coppola dans un rôle secondaire. On y retrouve une bonne part de fantastique, un soupçon d’horreur et une grosse dose de comique. Tim Burton claque finalement la porte des studios Disney en 1984. S’il garde un souvenir amer de la maison aux grandes oreilles, cette période reste pour lui une époque d’ébullition créative. Son style se définit, et de nombreux projets naissent dans son esprit. La naissance de l’auteur Il ne lui faudra pas longtemps pour se voir offrir sa chance. Grâce à Paul Reubens, tout d’abord. L’idole des enfants américains vient trouver Burton pour réaliser une adaptation de son Pee Wee Herman Show » sur HBO. C’est la première fois que le jeune réalisateur a affaire à un gros studio hollywoodien, la Warner Bros. Bien que le film soit tourné en moins d’un mois avec un faible budget,le jeune réalisateur parvient à insuffler sa touche personnelle à ce road trip burlesque et coloré à travers les Etat-Unis. Pour la musique du film, il fait appel au chanteur du groupe Oingo Boingo, Danny Elfman, une rencontre qui s’avérera décisive. Le succès du film lui permettra de mettre en scène Beetlejuice en 1988, l’occasion pour Burton de s’affranchir un peu de la surveillance permanente des studios et de se distinguer par la force graphique qui se dégage, définissant une véritable identité visuelle. On me demande souvent mais quand vas-tu enfin tourner un film avec des personnes réelles? Comme je ne sais pas très bien ce que signifient des mots comme normal » ou réel », je réponds qu’est-ce que la réalité? » ou qu’est-ce que la normalité?» La Warner qui a acquis, en 1979, les droits d’adaptation du comics de Bob Kane, Batman 1939, propose alors à Tim Burton de porter le projet sur grand écran. Depuis toujours, le jeune homme est séduit par la face cachée, la double personnalité de l’homme chauve-souris. Pour lui, Batman n’est pourtant pas un super-héros au sens propre du terme possédant des super-pouvoirs, mais un homme ordinaire qui endosse un costume de justicier. Il n’hésite donc pas à réinventer le genre, en proposant un personnage sombre et tourmenté, beaucoup plus proche du comics original et surtout des travaux de Frank Miller et Alan Moore des années 80. La Warner est inondée de plus de cinquante mille lettres de protestations de fans mécontents. Ce qui n’empêchera pas Burton de réaliser la suite, Batman Le Défi, en 1992. Encore plus noir, macabre et torturé que le premier, ce nouvel opus prend des allures de conte gothique et de carnaval inquiétant. La place prépondérante accordée aux méchants dans ces deux films lui vaut la colère des fans, ce qui n’empêchent pas les films de cartonner au box-office. On m’a souvent dit que je m’étais désintéressé de Batman pour mettre en avant le Joker; pareil dans Batman, le défi, au sujet du Pingouin et de Catwoman. C’est faux. Tous les personnages m’intéressent, leur dualité m’intéresse. Batman est un homme de l’ombre, et il désire y rester. Je me dois de respecter cette convention. »Voir aussi Entre ces deux super-productions, Burton réalise un manifeste d’amour à un cinéma décalé, proche de Fellini ou de Tati Edward aux mains d’argent. L’occasion pour lui de souffler un peu, mais aussi de montrer sa vision très personnelle de sa jeunesse et des traumatismes qu’elle a pu engendrer.. Le parcours d’Edward ressemble en effet à celui du jeune Burton dans la banlieue de Burbank où il a grandi Edward a beaucoup à voir avec mes souvenirs d’enfance à Burbank, l’une des banlieues de Los Angeles où la population est blanche et très classe moyenne. Pendant toute mon enfance, je me suis senti bizarre. Il y avait quelque chose d’étrange qui planait dans cette ville. Les gens y étaient artificiellement amicaux.» De l’artiste branché au roi du box-office Vidé par le tournage de Batman, Le Défi, Burton traverse au début des années 90 une phase de dépression, et songe même à arrêter le cinéma. Il y a [dans l’industrie du cinéma] tellement de forces qui peuvent te démolir – les critiques, le box-office et le film lui-même – que ça t’oblige à garder une certaine humilité, à garder les pieds sur terre.» La cruauté fait partie du cinéma, elle en est même fondatrice.» Malgré tout, il enchaîne coup sur coup trois nouveaux films, au rythme de un tous les deux ans. C’est d’abord L’Etrange Noël de Mr Jack, inspiré d’un poème qu’il a lui-même écrit, et dont Disney détient les droits. Les producteurs en confieront la réalisation à Henry Selick, mais ce petit bijour d’animation en stop motion reste son projet, avec son histoire, ses personnages et son univers visuel. En 1994, Burton met en scène Ed Wood, récit de la vie farfelue d’Edward Davis Wood Junior, réalisateur affublé de façon posthume du titre de plus mauvais réalisateur de l’histoire ». Le film est un biopic autant qu’un hommage. Burton devait dans un premier temps seulement le produire mais, séduit, il décide rapidement d’en assumer la réalisation. Il est très probable que l’intérêt du réalisateur pour ce film et sa mise en avant de la relation Wood/Lugosi ait un rapport avec son histoire personnelle avec Vincent Price, mort peu auparavant. Le film offre un aperçu de la polyvalence de Tim Burton que l’on croit souvent -à tort- incapable de faire autre chose que des films gothiques ». C’est un succès critique mais un échec commercial, seul film de Tim Burton à avoir fait un chiffre d’affaire inférieur à son budget de départ. En 1996, il signe Mars Attacks !, inspiré d’un jeu de cartes à collectionner lancé par une marque de chewimg-gum. Le réalisateur se pose à l’époque beaucoup de questions sur l’évolution politique du monde et en particulier de l’Amérique, et aime la dimension critique que le film peut apporter à cet égard. Malgré une pléiade de stars le film, qui sort en 1996, est très mal accueilli par une Amérique souvent trop patriotique et pudique. Il n’emballe ni la critique, ni le public qui lui préfère Independence Day, film traitant du même sujet mais sur un ton plus dramatique, et à grands coups d’effets spéciaux. Malgré tout, le film est un succès en Europe, où la critique décalée du réalisateur à l’égard de son propre pays amuse beaucoup. C’est donc avec un statut paradoxal que Tim Burton revient à ses premiers amours avec le conte gothique en mettant en scène une nouvelle de Washington Irving, Sleepy Hollow. Fraîchement débouté de Superman Lives, celui-ci accueille le projet comme une bouffée d’air frais, motivé par le fait qu’il n’avait encore jamais réalisé de films d’épouvante, le genre qu’il affectionne pourtant le plus. Burton renoue dès lors avec le succès critique et commercial, malgré la classification R interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte aux États-Unis. Il déclare à ce propos en tournant Sleepy Hollow, j’ai pensé à mes réactions de spectateur enfant je détestais que l’on me ménage, je voulais être confronté aux images, si dures soient-elles. Je me souviens de mes cris lorsque j’ai vu Le Masque du démon de Mario Bava. Crier était pourtant une des manières les plus rassurantes d’avoir peur puisque le film était une fantaisie». Ce succès lui permet de s’attaquer à un autre gros projet de la Fox un remake de La Planètes des Singes, le film culte de 1968. En projet depuis plus de dix ans, cette nouvelle adaptation du roman de Pierre Boulle obtient de bons résultats, atteignant les cent soixante-treize millions de dollars de bénéfices sur le sol américain. C’est au tour de la Columbia de faire les yeux doux à Burton, en lui proposant l’histoire de Big Fish, celle d’un homme qui va devenir père mais qui va également perdre le sien dans un scénario faisant l’éloge de l’imaginaire face à la platitude du monde rée. Tim Burton ne peut que se retrouver dans cette histoire dont les événements sont très synchrones avec sa vie. Le style du cinéaste change d’orientation, mais sa griffe demeure visible dans l’univers fantastique qu’il déroule. La thématique de la paternité se retrouve aussi dans son film suivant, Charlie et la Chocolaterie. Adaptation d’un livre pour enfants de Roald Dahl, le sujet central de l’œuvre est avant tout l’éducation. Burton nouveau père ne peut donc y être que sensible. En mettant en scène les enfants terribles gâtés par une éducation moderne, Burton traduit ses inquiétudes… Et confirme une vision assez traditionnelle de la cellule familiale comme base solide de l’épanouissement. Quatre mois plus tard, retour à l’animation. En 2005, Tim Burton revient à ses premiers amours avec Les Noces Funèbres, intégralement tourné en stop-motion. Les scènes ainsi que les personnages ont été dessinés par le cinéaste lui-même. Tourbillon perpétuel d’émotions, ce dessin animé à l’esthétique gothique la plus pure est animé par une magie rare pour un film d’animation. Ce thème du monde des vivants paraissant plus mort que celui des morts, je l’ai en moi depuis longtemps.» Un thème qu’il explore de nouveau dans une moindre mesure avec Sweeney Todd, sa première comédie musicale en prise de vue réelle. On est pourtant loin de la magie et de l’univers enchanté de L’Étrange Noël de Monsieur Jack, dans ce conte morbide et sanglant aux tons presque noirs et blancs. Les résultats au box-office confirment le plus grand aura de Burton outre-Atlantique, où le film rapporte le double de la somme engrangée aux États-Unis. La sensation arrive en 2010, lorsqu’il se voit confier l’adaptation en prises de vues réelles d’Alice au Pays des Merveilles par Disney. S’il ne s’est jamais senti particulièrement touché par le récit imaginé par Lewis Caroll, Burton accepte le challenge, contre la possibilité de refaire son premier court-métrage sous forme de long. Bien lui en a pris, au final, puisque le film sera son plus gros succès, et l’un des records de l’année, franchissant allègrement la barre du milliard de dollars de recettes. Burton reviendra ensuite à des scores plus modestes avec Dark Shadows en 2012, l’adaptation une nouvelle fois du soap opéra éponyme diffusé dans les années 1960. Ce poète aux multiples facettes, cet amoureux des images, valait bien que l’on se penche plus en détails sur sa filmographie. Cinéséries-Mag vous propose donc un retour sur ses films, à l’occasion de la sortie de Big Eyes, son nouveau projet. Sans oublier de saluer au passage l’artiste visionnaire et le dessinateur de génie, dont voici quelques croquis Filmographie sélective Tim Burton 1985 Pee-Wee Big Adventure 1988 Beetlejuice 1989 Batman 1990 Edward aux mains d’argent 1992 Batman Le Défi Batman Returns 1994 Ed Wood 1996 Mars Attacks! 1999 Sleepy Hollow 2001 La Planète des singes 2003 Big Fish 2005 Charlie et la Chocolaterie 2005 Les Noces funèbres 2008 Sweeney Todd 2010 Alice au pays des merveilles 2012 Dark Shadows 2012 Frankenweenie 2014 Big Eyes Dans les films de Tim Burton, la musique est un personnage à part entière. Nous achèverons cette rétrospective par une mise en lumière de sa formidable collaboration avec son compositeur fétiche Danny Elfman.
tim burton a réalisé sleepy en 1999